Voila je n'ai pas trop eu le temps de me renseigner sur les reformes de madame pékeuresse concernant l'unviversité.
j ai compri entre mots que l'état se désengageait completement de l'enseignement supérieur.. Est ce un vrai completement?
Est ce que quelqu'un pourrait me donner des eclairements sur la situation ?
La grogne étudiante est elle vraiment justifiée?
J imagine que les derives sur des universités qui vont augmenter leurs inscriptions sont plus ou moins fondée... qu il n est pas certain que les entreprises investissent dans l université...
Qu'il y aura des inégalités entre les université par contre ca me fait trop marrer que les gens le craignent vu que c est deja le cas depuis très longtemps...
Par contre c est quand meme encore une fois un service publique qui s en va et ca ca me déprime cette envie de se decharger des services publiques...
Tant qu àparler de grogne et de monologue...
Modérateur : Kloup4ever
- Sasuké
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SPECTACLE !!!!
Non je ne procrastine pas... Je fais des quêtes secondaires !!
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- Malkav
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en faite, si j'ai bien compris, ça été voté en Aout avec les syndicats étudiants et certains se serait retractés depuis...
info soumise à l'opinion des émetteurs que je n'ai pas eu le temps de vérifier...
à l'IUT de Mantes, presque personne n'en parle... et le fait qu'on est deux F1 renault dans la cours et la grande course de mini F1 demain, n'arrange pas les choses...
info soumise à l'opinion des émetteurs que je n'ai pas eu le temps de vérifier...
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- Kloup4ever
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Ouais, ils ont voté ça pendant les vacances, ça évite les grèves étudiantes et les syndicats étudiants sont puissants à cette époque là (ça évite un conflit type CPE et tout...)
Pour ce qui est du fond, le problème c'est que le facs sont assez limitées sur certaines choses, et plus que des inégalités entre les facs, ce qui est craint c'est qu'il y ai un système type grandes écoles qui se mette en place avec des barrières totalement infranchissable pour le commun des étudiants pour intégrer certaines facs.
Par exemple en droit, le seul moyen pour les étudiants de Cergy de se préparer au concours de l'école de la magistrature c'est de passer par Paris II Assas (la fac la plus cotée en droit) avec laquelle on a une convention, parce qu'on n'a pas la formation dans notre fac. Si jamais Assas décide de booster ses prix comme des oufs ou se dit que les étudiants de cergy pontoise font légèrment baisser la côte au niveau des résultats, on a du souci à se faire...
Bon tout ça sans parler des problèmes éthiques et tac que pose la généralisation de l'investissement de capitaux privés dans des domaines tels que l'enseignement de la médecine ou de la pharmacie, qui se déroule déjà dans le privée et est en plein boom dans le publique si mes souvenirs sont bons. J'ai hate d'avoir mon médecin avec une formation signée par un grand labo pharmaceutique. Ca fera pas marchand de tapis... (et j'ai rien contre les marchands de tapis).
Pour ce qui est du fond, le problème c'est que le facs sont assez limitées sur certaines choses, et plus que des inégalités entre les facs, ce qui est craint c'est qu'il y ai un système type grandes écoles qui se mette en place avec des barrières totalement infranchissable pour le commun des étudiants pour intégrer certaines facs.
Par exemple en droit, le seul moyen pour les étudiants de Cergy de se préparer au concours de l'école de la magistrature c'est de passer par Paris II Assas (la fac la plus cotée en droit) avec laquelle on a une convention, parce qu'on n'a pas la formation dans notre fac. Si jamais Assas décide de booster ses prix comme des oufs ou se dit que les étudiants de cergy pontoise font légèrment baisser la côte au niveau des résultats, on a du souci à se faire...
Bon tout ça sans parler des problèmes éthiques et tac que pose la généralisation de l'investissement de capitaux privés dans des domaines tels que l'enseignement de la médecine ou de la pharmacie, qui se déroule déjà dans le privée et est en plein boom dans le publique si mes souvenirs sont bons. J'ai hate d'avoir mon médecin avec une formation signée par un grand labo pharmaceutique. Ca fera pas marchand de tapis... (et j'ai rien contre les marchands de tapis).
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- Malkav
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pour ceux qui veulent voir ce qui change l'UVSQ (mon IUT)
http://www2.uvsq.fr/68488199/0/fiche___pagelibre/
beaucoup de textes pas forcement facile à lire....
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- Sasuké
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Cela dit est ce que les fonds privés pourraient pas booster les moyens de nos pauvres chercheurs en France?
Cela dit il y a deja des inégalités entre universités..rien qu en médecin ou tu viens de donner l exemple en droit...
Le probleme c est que cette loi risquerai d augmenter ces inégalités en fait et les frai d inscription pourraient fluctuer de facon plus importantes en fonction des facs et de leur reputation...fin si j ai bien compris..
bref c est le debut de la fin du service public
Cela dit il y a deja des inégalités entre universités..rien qu en médecin ou tu viens de donner l exemple en droit...
Le probleme c est que cette loi risquerai d augmenter ces inégalités en fait et les frai d inscription pourraient fluctuer de facon plus importantes en fonction des facs et de leur reputation...fin si j ai bien compris..
bref c est le debut de la fin du service public
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Pour les chercheurs, le problème va être tout autre.
Une fois la recherche financée par des dépenses privées, qui est-ce qui décide des thèmes de recherches et des priorités de financement ? Bien sûr qu'il faut donner des moyens à la recherche, mais c'est à l'Etat de le gérer dans l'interet public, ou alors il faut admettre que les thèmes de recherches qui ne sont pas financés par le privé parce que moins rentables le soient dans la même mesure par l'Etat (qui aura fait l'économie du financement des recherches soutenues par le privé, dans un monde où tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil et où l'Etat ne redistribue pas aux classes supérieurs le produit de ses économies). Dans la pharmaceutique on le voit très bien, les médicaments qui sont destinés à guerir des maladies rares, ou encore des maladies spécifiques aux pays les plus pauvres (qui sont par là même des clients moins intéressants), ou même des maladies dont la souche est très évolutive et donc pour lesquelles les recherches sont peu rentabilisées, le médicament devenant très vite obsolète (c'est le cas des antibiotiques par exemple, mais pas que...) n'ont pas du tout la côte (je vous met au défit de lire cette phrase d'une traite, très vite et sans respirer !). Mais ce n'est q'un exemple parmis tant d'autre... Le développement des énergies propres n'est devenu conséquent que depuis que les gens boudent les énergies fossiles.
Et là encore la recherche n'est qu'une victime parmis tant d'autres... on privatise à qui mieux mieux, on ouvre tout et n'importe quoi à la concurence, résultat : les anciennes entreprises nationnales n'ont plus les moyens d'entretenir convenablement des infrastructures vieillissantes ou en pleine évolution pendant que les nouveaux arrivants se font des coudes en or sur leur dos tout en renvoyant la balle au vieilles entreprises en cas panne.
Voilà, on peur y voir une fatalité, des choix nécessaires ou révoltants, personnellement je pense de plus en plus que le monde est tracté par quelques grosses sociétés qui font accélérer la machine pour arriver en premier au virage... qu'elles fassent gaffe, elles nous entrainent et il y a un mur après le virage.
Une fois la recherche financée par des dépenses privées, qui est-ce qui décide des thèmes de recherches et des priorités de financement ? Bien sûr qu'il faut donner des moyens à la recherche, mais c'est à l'Etat de le gérer dans l'interet public, ou alors il faut admettre que les thèmes de recherches qui ne sont pas financés par le privé parce que moins rentables le soient dans la même mesure par l'Etat (qui aura fait l'économie du financement des recherches soutenues par le privé, dans un monde où tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil et où l'Etat ne redistribue pas aux classes supérieurs le produit de ses économies). Dans la pharmaceutique on le voit très bien, les médicaments qui sont destinés à guerir des maladies rares, ou encore des maladies spécifiques aux pays les plus pauvres (qui sont par là même des clients moins intéressants), ou même des maladies dont la souche est très évolutive et donc pour lesquelles les recherches sont peu rentabilisées, le médicament devenant très vite obsolète (c'est le cas des antibiotiques par exemple, mais pas que...) n'ont pas du tout la côte (je vous met au défit de lire cette phrase d'une traite, très vite et sans respirer !). Mais ce n'est q'un exemple parmis tant d'autre... Le développement des énergies propres n'est devenu conséquent que depuis que les gens boudent les énergies fossiles.
Et là encore la recherche n'est qu'une victime parmis tant d'autres... on privatise à qui mieux mieux, on ouvre tout et n'importe quoi à la concurence, résultat : les anciennes entreprises nationnales n'ont plus les moyens d'entretenir convenablement des infrastructures vieillissantes ou en pleine évolution pendant que les nouveaux arrivants se font des coudes en or sur leur dos tout en renvoyant la balle au vieilles entreprises en cas panne.
Voilà, on peur y voir une fatalité, des choix nécessaires ou révoltants, personnellement je pense de plus en plus que le monde est tracté par quelques grosses sociétés qui font accélérer la machine pour arriver en premier au virage... qu'elles fassent gaffe, elles nous entrainent et il y a un mur après le virage.
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ce que je vais dire risque de faire sursauter...
je suis pour un élitisme au niveau des études, mais un élitisme basé sur les capacité de chacun et non sur l'argent ou origine sociale etc...
encore une fois, dans ma classe j'ai le sentiment que presque tous les éléves sont là parce qu'il ne savait pas quoi faire aprés leur BTS... ils sont largués, démotivés, passent leur temps à glander... mais si ils restent jusqu'à la fin du cursus ils vont avoir leur diplôme alors que visiblement ils n'en ont pas les capacités... on est noté sur un seul DS qui franchement avec un BAC on peut repondre sans problème... alors que le cours est d'une difficulté bien supérieur...
à cause de ça, les bureaux d'études sont saturés d'ingénieur, les techniciens supérieur sensé faire les taches ingrates des bureaux d'études, réalisation de proto, mise en service etc. sont maintenant faite par les ingé... pour le salaire d'un BTS...
je suis pour un élitisme au niveau des études, mais un élitisme basé sur les capacité de chacun et non sur l'argent ou origine sociale etc...
encore une fois, dans ma classe j'ai le sentiment que presque tous les éléves sont là parce qu'il ne savait pas quoi faire aprés leur BTS... ils sont largués, démotivés, passent leur temps à glander... mais si ils restent jusqu'à la fin du cursus ils vont avoir leur diplôme alors que visiblement ils n'en ont pas les capacités... on est noté sur un seul DS qui franchement avec un BAC on peut repondre sans problème... alors que le cours est d'une difficulté bien supérieur...
à cause de ça, les bureaux d'études sont saturés d'ingénieur, les techniciens supérieur sensé faire les taches ingrates des bureaux d'études, réalisation de proto, mise en service etc. sont maintenant faite par les ingé... pour le salaire d'un BTS...