Pendragon - Année 489

On y narre ses aventures rôlistiques, on y récite des poèmes, on y conte des histoires et on y chante des chansons. Et on y ose toutes sortes de créations littéraires ... y compris vos meilleures recettes de cuisine".
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Le Prêtre volant
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Pendragon - Année 489

Message par Le Prêtre volant »

Après avoir rencontré le géant d'une forêt reculée du Pays de Galles (ou plutôt dans l'Autre-Monde) lors de leurs dernières aventures, Sire Vaughan (Etienne) rentra de son côté avec Sire Drem. Sire Tristram (moi) et Sire Caïn (Irénée) prirent la route un peu plus tard et croisèrent celle de Sire Cynhafal (Papi) qui venait aussi en ces contrées pour terrasser le géant. Après lui avoir exposé l'impossibilité de la réalisation de sa quête, il décida d'accompagner les deux chevaliers qui se souvenaient (difficilement, certes, mais se souvenaient tout de même) qu'il leur restait un repaire de brigands à dénicher et purger de ses malandrins.

Après une rencontre avec Maelon de Bristol dit "le Chanceux" à Bath, nos trois compagnons débusquèrent les bandits et leur repère au cœur de la forêt du Somerset. Le combat fut des plus rudes et les coups portés par l'ennemi furent d'une précision parfois redoutable. Ils frappèrent si violemment le pauvre Caïn que ce dernier tomba sous l'infâme assaut. Fort heureusement, la profonde estafilade qu'il reçut ne suffit pas à le tuer. Néanmoins, mus par la nécessité de sauver leur camarade de sa mauvaise situation, Tristram et Cynhafal jurèrent comme un seul homme que leur honneur ne laisserait pas de vils brigands attenter à la vie d'un homme d'honneur. Ils triomphèrent de justesse, mais ils n'étaient point au bout de leur peine, car il leur restait à affronter l'adverserissime ! Le chevalier félon Bane attendait du haut de son donjon en ruine. Contre toute attente, il fut battu sans difficulté. Il chut sous les coups combinés des deux survivants.

Or donc il advint que Bane eût plongé si loin dans le déshonneur qu'il alla jusqu'à séquestré et violant la fille du comte de Somerset, lui subtilisant son magnifique collier et renvoyant la pauvre demoiselle désolée. Les chevaliers retrouvèrent le collier et le rapportèrent au comte, tout stupéfait qu'il était de le revoir ainsi que d'apprendre la capture des marauds. La pendaison fut un châtiment bien doux comparé à la colère de Griffin.

Touché par le bravoure de Caïn, Tristram et Cynhafal, Griffin jura fidélité et amitié au comte de Salisbury et proposa pour sceller cette alliance par le mariage de Tristram et sa fille. Proposition que Tristram accepta, bien qu'il estima que ce fût bien trop d'honneur pour un seul homme. Le mariage serait célébré à Pentecôte, avant le départ pour la grande campagne contre le duc Gorloy.
:taper: Il est des plus :taper:

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Le Prêtre volant
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Re: Pendragon - Année 489

Message par Le Prêtre volant »

Et à Pentecôte, le mariage fut célébré !

Les chevaliers Tristram et Caïn rentrèrent après leurs aventures en le fief de Winterbournestoke, dont la gestion avait été confiée par Kervegen à son frère nouvellement intégré à la fratrie. Ils retrouvèrent Sire Malan (Alain) qui avait patrouillé sur ces terres le temps de l'absence de Sire Tristram. A son retour, le chevalier au long bras conta ses aventures récemment vécues, et après quelque repos bien mérité, fut convié à discuter de son futur engagement avec le seigneur Roderick. Non content d'être bientôt marié, Tristram reçut les honneurs de son suzerain, qui les accepta en toute modestie (un peu fausse, mais j'y peux rien, j'ai loupé mon jeu de dés :gene: ). Après un passage chez le chanoine (de menus problèmes de religions différentes entre les promis), il lui fut prêté une armure rutilante, et Roderick fit don d'un cheval blanc et d'un tabard blanc à ses couleurs, ainsi que des frais de mariage (à hauteur de 50£ tout de même !). Les futurs témoins Malan et Caïn furent aussi affublés de tabards gris clair.

Ainsi parés, ils purent accueillir Damoiselle Dwynwyn et le comte de Somerset, Griffin, accompagnés de moult chevaliers en armures, nettoyés et décorés de pied en cape. Tristram accéda à la requête de sa belle en acceptant un mariage païen, en sus du mariage chrétien déjà prévu, et bientôt, les 3 chevaliers (Tristram, Malan et Caïn) chevauchèrent en direction de la cathédrale, sous les acclamations des paysans du crû, dans un Sarum décoré pour l'occasion. Là-bas, sur le parvis, s'amassaient déjà de nombreuses gens, attirés par l'évènement. Les rangées de soldats et de chevaliers formaient une allée superbe, valorisant de la plus belle manière les 3 compagnons. Les vœux furent prononcés dans la solennité de l'instant, devant l'archevêque de Canterbury. Sire Caïn fut marié juste après. Les acclamations ne cessèrent point par la suite car les festivités allèrent bon train. Des toasts furent portés, dont un particulièrement remarqué à la mémoire en l'honneur du seigneur Kervegen, parti combattre les Saxons dans le comté de Lindsay.

Une fois le festin terminé, les épousailles païennes furent à leur tour célébrées au dolmen local. Bien que Sire Tristram fut un peu confus face à l'étrangeté de la cérémonie, aucun faux-pas ne fut commis durant cette journée de réjouissances.

Le lendemain, un tournoi fut organisé pour poursuivre la fête. Affrontant Maelon, Sire Tristram mit à l'épreuve sa chance légendaire, mais malgré quelques réussites, il ne put vaincre l'intarissable chance de cocu de son adversaire. Mais ce n'était que partie remise.

A la suite des fêtes de Pentecôte, Tristram, Malan, Caïn et Maelon partirent chasser le Saxon dans le comté de Lindsay. C'est dans les forêts de la région qu'ils croisèrent une troupe de Jutes dont un géant de trois mètres au bas mot. Le combat fut âpre et bien des coups furent échangés. Malgré la chute de Sire Caïn, désormais qualifié de légendaire bouclier humain (ou sac à viande pour les intimes), les chevaliers triomphèrent et le géant tomba sous les coups répétés des valeureux assaillants. Ils rentrèrent donc saufs, à défaut d'être intacts, et Tristram put tenir la promesse qu'il avait fait à sa jeune femme de revenir vivant. Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants ! Mais bien vite approchait la campagne de Cornouailles, et il leur faudrait être prêt pour cette nouvelle épreuve.
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